Il peut paraître très étonnant que, pour des professionnels de santé qui exercent le même métier après le même nombre d’années d’études, il existe des disparités de revenus entre ces confrères ou consœurs. Et pourtant, la réalité est là : les revenus, la fiscalité et le patrimoine présentent un manque à gagner considérable pour un médecin salarié en comparaison de ceux d’un médecin libéral. Lina vous dévoile les vrais revenus d’un professionnel de santé !
Différences de revenu d’un professionnel de santé salarié et libéral
Nous l’évoquions dans cet article, la rémunération des professionnels de santé présente de nombreux contrastes qui s’expliquent de par le lieu où ils exercent, mais surtout en fonction du statut juridique choisi.
En effet, alors qu’un médecin libéral est payé à l’acte et verra donc son revenu augmenter en fonction du nombre d’actes pratiqués, un médecin salarié reçoit un salaire mensuel totalement indépendant de la quantité de travail effectuée.
On estime à 26% cette différence de revenus entre un médecin salarié et un médecin libéral. Et de cette grande disparité découle logiquement un manque à gagner énorme pour un professionnel de santé salarié ainsi qu’une fiscalité comme un patrimoine aux caractères tout aussi disparates.
Différences de revenu d’un professionnel de santé salarié et libéral
Au-delà d’une disparité flagrante entre les revenus d’un médecin libéral et de son confrère salarié, il existe également de grandes différences en fonction de la spécialité choisie et de son ancienneté dans la profession. En voici un petit comparatif de 5 spécialistes en médecine :
- Médecin généraliste : de 4 500 € nets/mois pour un jeune médecin libéral à 6500€/nets/mois après 10 ans d’ancienneté. De 3700€ à 5000€/ nets par mois pour un médecin généraliste salarié ;
- Cardiologue : de 8 500 € à 9 000 € bruts/mois en libéral et entre 3 900 € et 7 000€ bruts/mois en tant que salarié ;
- Urgentiste : généralement salarié en hôpital, SAMU ou SMUR, le salaire d’un jeune urgentiste est estimé à 3 113 € bruts/mensuels et peut évoluer jusqu’à 9 558 € bruts/mois en fin de carrière.
- Ophtalmologue : il peut gagner jusqu’à 21 213 €/mois en libéral tandis que le salaire de base en hôpital public est de 4 150 € bruts/mois ;
- Gynécologue : À l’hôpital public, les jeunes gynécologues sont rémunérés entre 3 500 et 4 000 € nets par mois, alors que le revenu moyen en libéral est de 7 500 € nets.
Un véritable manque à gagner pour les professionnels de santé salariés
Entre des revenus bien moins élevés qu’en libéral, des charges sociales toujours aussi lourde et une fiscalité qui dégrève encore les revenus restants, on pourrait se demander : pourquoi ces professionnels de santé ont fait le choix du salariat face à un tel manque à gagner ?
Et bien la vérité est peut-être, et bien souvent, qu’ils n’ont pas eu le choix !
En effet, ouvrir un cabinet ou une officine, acquérir une patientèle ou acheter du matériel médical, demande un apport financier conséquent généralement soumis à une demande de crédit… Et il n’est pas donné à tous les jeunes professionnels de la santé d’avoir l’apport nécessaire pour s’installer après de nombreuses années d’études qu’il a déjà fallu financer.
De surcroît, les professionnels de santé de confession musulmane font face à une véritable impasse lorsqu’il s’agit de trouver un financement sans RIBA pour lancer leur activité.
Lina : la meilleure option pour les professionnels de santé salariés souhaitant passer en libéral
C’est pour permettre à tous les professionnels de la santé d’avoir le choix de vivre de leur métier comme ils le souhaitent que LINA a mis en place une solution de financement éthique et sans Riba.
Le financement participatif de LINA fait intervenir des levées de fonds auprès de confrères ou consœurs issus du même secteur médical, connaissant l’environnement et souhaitant diversifier leurs placements de patrimoine via le Private Equity.
Le conseiller en gestion de patrimoine lui présentera toutes ses options pour améliorer sa fiscalité, augmenter ses revenus et prendre part lui aussi, à des investissements pour d’autres confrères dans la même situation afin d’ouvrir la voie à un cercle vertueux.
Une fois que la solution de financement présentée et toutes les options envisagées, le professionnel de santé à toutes les cartes en main pour décider s’il veut, ou non, devenir libéral grâce à ce financement participatif.
Alors, si vous êtes médecin généraliste ou spécialiste, pharmacien, kinésithérapeute ou de toute autre profession médical et que vous avez besoin d’un financement sans RIBA pour une installation ou l’acquisition de matériel médical, par exemple :