Financement des professionnels de santé sans Riba : Pourquoi est-ce si compliqué ?

Qu’il s’agisse d’ouvrir un cabinet ou une officine, d’acquérir une patientèle ou d’acheter du matériel médical, de plus en plus de professionnels de santé de confession musulmane font face à une impasse lorsqu’il s’agit de financer leur activité. Et face à leur confrères ou consoeurs non musulmans qui peuvent demander des crédits dans n’importe quelle structure bancaire, un sentiment d’injustice légitime s’installe… C’est donc pour réparer cette iniquité que LINA propose aux professionnels de santé musulmans de développer leur activité, faire fructifier leur patrimoine et défiscaliser leurs revenus grâce à une solution de financement 100% éthique

Pour la découvrir en exclusivité : suivez le guide ! 

Le Riba, ou l’usure, n’est pas autorisé en finance islamique

Dans le but d’offrir un modèle à la fois éthique et rentable, la finance islamique respecte les règles économiques et sociales conformes à la loi islamique, ou Charia. Et, comme de nombreux versets du Coran interdisent la pratique de l’usure, il est par conséquent interdit de réaliser des transactions financières basées sur du Riba.

Qu’est-ce que le RIBA ?

Le Riba – ربا  vient de la racine du verbe arabe rabâ & arbâ qui veut dire ajouter ou augmenter quelque chose qui vient de nulle part. Généralement traduit par le mot « usure », le RIBA dans le contexte financier désigne donc l’interdiction de l’intérêt usuraire.

En d’autre termes, il est impossible, car interdit,  de créer de la dette en finance islamique. 

Pourquoi est-ce interdit dans l’Islam ?

Selon les règles de la Charia, Al-ghounm bi al-ghourm, personne ne peut prétendre à aucune rémunération, sans partager les risques liés à l’investissement. Cette notion de partage est un élément-clé de la finance islamique et c’est selon cette règle de la Charia qu’a été conçu le mécanisme de partage des profits et des pertes (Profit and Loss Sharing, PLS) selon lequel les parties d’une transaction financière doivent partager équitablement les rendements et les risques y afférents.

Pour comprendre cette notion de « partage du risque » prenons l’exemple du commerce : 

Un commerçant qui achète un stock de marchandise, le fait pour gagner sa vie et il prend un risque : celui de perdre tout ou partie de ce stock s’il n’est pas vendu. C’est donc en raison de ce risque que son bénéfice est licite. 

Mais un banquier qui prête de l’argent, ne prend aucun ou très peu de risque, et surtout il échange de l’argent contre de l’argent sans rien créer derrière. C’est pourquoi le commerce est considéré comme une opération d’échange ou de troc, là où le RIBA n’est qu’une opération financière.  Ainsi, dans la finance islamique, le paradigme de partage des profits et des pertes est défini comme étant un mécanisme financier qui lie le capital financier à l’industrie et au commerce sans utiliser le taux d’intérêt.

Le manque de solution de financement sans RIBA

Selon le rapport de l’observateur de l’OCDE établi en 2009 : « La justice et l’équité sont peut-être les principes les plus importants de la finance islamique. Les bénéfices et les pertes doivent être partagés entre créancier et débiteur, au lieu d’être concentrés d’un seul côté, comme c’est souvent le cas avec les banques de la zone OCDE ». Mais malgré ce constat, les banques classiques ne proposent toujours aucune solution qui respecte l’éthique islamique.

Et, cet état de fait entraîne une frustration des professionnels de santé qui ne peuvent pas devenir propriétaires de leur structure et doivent généralement rester salariés. 

Au-delà d’une injustice sociale persistante, à une époque où chacun devrait pouvoir choisir son statut sans considération de ses convictions personnelles ou religieuses, il existe aussi une profonde inégalité économique pour les professionnels de santé musulmans. En effet, la différence de revenu entre un professionnel de santé salarié et celui qui est propriétaire de son cabinet ou de son officine représente un manque à gagner considérable et non négligeable en termes d’équité entre les praticiens.

La solution de LINA : le financement participatif pour les professionnels de Santé

C’est pour réparer ces injustices issues du système financier conventionnel que LINA propose une solution exclusive de financement sans Riba, basée sur la financement participatif : 

Une solution de financement via des levées de fonds auprès d’autres professionnels de santé issus du même secteur médical.

Ces investisseurs peuvent ainsi réaliser des placements éthiques, défiscaliser et aider leurs confrères ou consœurs membres de la communauté. Alors, si vous êtes médecin, pharmacien, kinésithérapeute ou de toute autre profession médical et que vous avez besoin d’un financement sans RIBA pour une installation ou l’acquisition de matériel médical, par exemple :

Prenez RDV avec un conseiller en gestion de patrimoine de LINA afin de trouver la solution de financement participatif qui vous correspond !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *